Des chevaux tirent les arbres le long du Verret
Montrevault-sur-Èvre (Le Puiset-Doré) —Ces chevaux de trait aident à la reconstruction du lit des berges du cours d’eau. Une manière de ne pas abîmer la faune et la flore aux alentours.
L’idée
« Au départ, Quercy et Vegas, deux de mes six chevaux, développent une puissance de 40 CV, précise Jean-François Lafon aux enfants de l’école. Ils vont tirer les arbres qui viennent d’être coupés le long du ruisseau, et les emmener près de la route. »
Mardi, le bruit des tronçonneuses se faisait entendre le long du ruisseau du Verret qui traverse le bourg du Puiset-Doré, rue de Leppo. Valoriser ce ruisseau, c’est le but de Montrevault- sur-Èvre. « Cette action de restauration s’inscrit dans un projet plus large d’aménagement de coulée verte, portée par notre commune nouvelle, explique Laurent Hay, maire déléguée. Depuis une quinzaine de jours, l’Éclaircie, de Cholet, dégage les abords du ruisseau sur 800 m. Les enfants de l’école ont été invités à cette démonstration de débarda- ge à cheval. »
Sentier et aire de jeux
En verront-ils d’autres ? Pas sûr, selon Jean-François Laffon : « J’arrive à 60 ans et j’aimerais bien trouver un repreneur. Faire 4 000 km par an en rebute plus d’un. J’imagine la réaction d’une banque quand on lui demandera un prêt pour reprendre une entreprise de débardage à cheval ! »
Et pourtant, ce Tourangeau en vit bien. Aucun problème pour trouver des clients. « Les viticulteurs ont besoin de moi dans leurs vignes installées sur des coteaux. »
La restauration du lit et des berges du Verret vise à améliorer la qualité de l’eau. En plus de l’intérêt environnemental, le projet d’aménagement de la coulée du Verret a d’autres objectifs : rendre le centre-bourg plus attractif, grâce à un espace public naturel ; un départ du sentier pédestre pourrait aussi se réaliser, sans oublier une aire de jeux.
Par ailleurs, de vieilles maisons du bourg qui trouvent acheteur, c’est bon signe !