Ouest France : Sèvremoine. Un chantier d’envergure le long de la Moine

D’importants travaux ont été lancés par la Fédération départementale de la pêche de Maine-et-Loire, au lieu-dit Chemin-des-Pêcheurs, à La Renaudière. Ils concernent notamment la ripisylve, c’est-à-dire la végétation sur les rives.
L’association d’insertion L’Éclaircie y a participé.


Les salariés de l’Éclaircie ont pu bénéficier d’un temps ensoleillé pour ces travaux d’entretien le long de la Moine. | OUEST-FRANCE Publié le 30/11/2020 à 20h11

D’importants travaux ont été lancés par la Fédération départementale de la pêche au lieu-dit Chemin-des-Pêcheurs, le long de la Moine à La Renaudière, commune déléguée de  Sèvremoine .
Cet espace, dont elle est propriétaire, avait en effet besoin de différentes interventions très techniques, au-delà des possibilités et des disponibilités des bénévoles.

« Elles comportent la création d’une cale de mise à l’eau, la reprise de toute la ripisylve, c’est-à-dire les formations végétales qui se développent sur les bords des cours d’eau dans la zone frontière entre l’eau et la terre », détaille Joël Landreau, président de l’Amicale des pêcheurs de la Moine.

« Érosion naturelle et ragondins »

La rive doit être complètement nettoyée sur environ 450 m. Et des postes de pêche, qui resteront en place, y sont créés, avec l’interdiction d’en installer d’autres. « Le comblement des encoches dans la rive, dues à l’érosion naturelle et aux ragondins, est aussi effectué, poursuit le président. Ces travaux sont nécessaires. Nous nous sommes fait déborder par la pousse importante des saules. Un suivi d’entretien de la rive sera mis en place par la suite. »

Les travaux sont financés par la fédération, à hauteur de 26 000 €, avec une participation de l’association agréée de pêche et de protection des milieux aquatiques de 4 300 €.

Chantier d’insertion

Une partie du chantier fait intervenir l’association choletaise d’insertion L’Éclaircie, fondée en 1992. « Plusieurs équipes se relaient sur site pour la coupe des saules, le fascinage (la pose de fagots de branchages), l’enfouissement de pieux de châtaignier et de saule pour maintenir la terre des talus », détaille Émilien Kunz, qui encadre les salariés pendant trois semaines.
Les branches sont d’ailleurs broyées sur place, afin de faire du paillis utilisé en partie sur le site. Le reste sera récupéré par les agents de Sèvremoine pour pailler des massifs.
« Ces travaux sont rendus possible par la baisse du niveau de la Moine, en lien avec l’établissement public territorial du bassin de la Sèvre nantaise », précise Nadège Chalopin, coordinatrice du chantier.
Joël Landreau a espoir de poursuivre d’autres aménagements : «  Nous souhaiterions encore que quelques tables soient posées, afin d’en faire un lieu de pique-nique, accessible à tous, et un lieu de pêche familial. »

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