Lundi 11 mars 2019, belles éclaircies.

Matin, rendez-vous à l’Éclaircie, constituer l’équipe : Yann, Max, Rachid, Hervé et José.

Rassembler les outils…

Aller sur site, je conduis le boxer, Aurélien est en stage.

L’eau est très haute.

Commencer rapidement : sur le site de “l’œuf”. On va s’entraîner, faire groupe, évoluer ensemble et apprendre de l’endroit…

10h, c’est l’heure du rendez-vous : une trentaine de BTS communication débarque avec leur enseignante, Patrick et Cécile sont là aussi, comme prévu.

Cécile mène la danse, elle enregistre…

Les autres partent avec Patrick pour une présentation du site. Un petit groupe reste avec nous pour faire des prises de son, ils nous interviewent. Des questions sont posées, presque toute l’équipe joue le jeu, les gars parlent tour à tour, sauf José, pas envie ou pas à l’aise. Rachid y va à son tour… en anglais, super.

Cécile est contente, elle explique comment elle procède pour la fabrication du son, le micro, la spatialisation du son, le montage, le choix des micros, l’attention au bruits du site : passionnant, elle nous ouvre l’espace avec sa dimension sonore.

A leur départ Patrick nous rejoint : échange.

Les gars continuent leur travail et me montrent ce qu’ils ont entrepris en autonomie.

   

Retour à l’éclaircie, il est tard, pause déjeuner… Recharger le café et retourner sur le site, avec le matériel qu’on a décidé de prendre, l’escabeau est indispensable.

Willy est là cet après-midi.. Les gars me font stationner plus avant, par le chemin de maintenance. Ils veulent s’approcher pour faciliter le transport du matériel ; ils sont pragmatiques, l’habitude de leurs chantiers. Maintenant c’est eux qui mènent la danse…

Bon et beau travail collectif, Rachid évoque la forme d’un grand building de Dubai, le Barj Al Arab, il nous montre sur son smartphone, c’est saisissant. Nous apprenons beaucoup et vite du site et du travail en équipe…

Ils sont en demande : s’attaquer à “l’enclos à Bouc” de Willy, je le sollicite pour qu’il nous guide. On entoure le site de rubalise. Je le fais parler pour savoir ce dont on aura besoin : lister pour la prochaine fois. Faudra que je sois vigilant et que je les retarde! Ne pas aller trop vite, ne pas être trop dans le faire pour faire…

Sommes allés sur le site du “jardin”, un projet à José : le faire parler ; même si j’ai du mal à bien comprendre on finit par arriver à poser des choses. A côté, pour le site des 3 arbres, ce sera avec Nico :”la vue”. Comme il est en stage, on ne touche pas. Par contre “les hamacs-litières”, c’est bon : on détermine l’emplacement, la forme, les accès… Des sentiers se feront tout naturellement au-dessus (dans le prolongement du chemin qui va vers l’eau) ; certains apparaissent déjà, ténus, mais bien repérés par José. Maintenant tout le monde s’en mêle, on devise et finalement nous nous décidons : pousser Max à tracer un cheminement, prémices de son “labyrinthe”… Je sens toute l’équipe derrière prête à faire. Je veille à ce qu’ils ne fassent pas à sa place, qu’ils n’aillent pas trop vite ; c’est mon boulot…

Ça y est c’est l’heure, on remballe le matériel : rejoindre la camionnette. Tout le monde semble satisfait de ce premier geste collectif sur le site.

Je crois que je reviendrais lundi prochain, on reformera la communauté…

 

 

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[ Images et textes : courtesy Gilles Bruni, « La Margirondière » résidence artistique à l’Éclaircie, Cholet ]

 

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